Le gouvernement Néo Zélandais soutient la mission ”Pandanus de YVY” sur l’île de Marée
Dans les Iles Loyautés de Nouvelle Caledonie et plus particulièrement sur l’île de Maré, Elisabeth et André Wiako souhaitaient renouer avec leurs traditions ancestrales. Leur projet ”Pandanus de YVY” vient de recevoir un gros coup de pouce du gouvernement Néo Zélandais.
”Grâce au soutien des Néo Zélandais, nous allons nous équiper d’un outillage qui va nous permettre de démultiplier notre production de feuilles de Pandanus. C’est une merveilleuse nouvelle qui me donne les larmes aux yeux,” se réjouit Elisabeth lors de son déplacement sur la grande terre.
Membres de la tribu de Keawatine située au nord ouest de l’île, le couple Kanak a débuté la culture de Pandanus avec quelques plans dans le village de Tadine il y a maintenant deux ans.
Le Pandanus de YVY à Maré … A quoi çà sert ?
Travailler le pandanus apprend la patience et la discipline. On fait appel à sa sensibilité et quand toutes ces règles sont respectées, la joie prend place a l’admiration du travail bien fait.
“Pour la promotion de la culture kanak dans ce qui est artisanal; pour la préservation du patrimoine et du savoir-faire; pour une économie saine et qui s’intègre dans le développement durable; pour une autonomie financière et une indépendance locale (faire avec ce que l’on a) ; et bien sûr pour la valorisation des femmes au travers de la création d’objets de coutumes. Et lorsqu’on parle de coutumes, on entre dans la dimension sacrée,” a tenu à préciser Madame la Maire de Maré Maryline Sinewami.
Grâce au soutien Neo Zélandais, ce projet va s’agrandir et procurer du bien-être a ceux qui y adhèrent. A long terme, l’association ”Pandanus de YVY” présidée par Elisabeth Wiako favorisera l’emploi local dans la tribu.
”A l’occasion d’une rencontre avec ce couple très attachant et très attaché aux valeurs de la terre, notre association Aidocean a décidé de les aider. Un dossier de soutien a été présenté au Gouvernement Néo Zélandais il y a quelque semaines et nous somme très heureux d’apprendre qu’il a été accepté,” conclut la présidente de Aidocean Marine Bayer.